Il est parfois des situations tellement difficiles, qu'elles générent beaucoup d'appréhensions, de peurs même. Vous savez celles qu'on se sent obligé de faire. Celles qui sont de notre ressort. Alors que rien ni personne ne nous y oblige. Mais il y a une petite voix qui titille notre cerveau, nous indiquant le poids d'une dette familiale...
Cet été c'est ce qui m'est arrivé. Un coup de téléphone, que je savais recevoir un jour ou l'autre, et que je redoutais. J'ai du rassembler tout mon courage pour vivre cette situation que je me suis sentie obligée de faire, mais qui m'a finalement dévoilé de belles surprises...
Tout a commencé un midi, cet été 2025.
J'ai reçu un message vocal.
Mon sang n'a fait qu'un tour.
Pourtant ce message ne comportait aucune explication.
Mais je savais ce qu'il signifiait. Je le redoutais.
Mon coeur battait la chamade comme si j'étais poursuivi par un serial killer.
J'ai pris quelques respirations profondes.
J'ai soufllé longuement pour faire redescendre la peur qui s'emparait de moi.
Avant de rappeler la personne.
Je savais ce qu'elle allait me dire.
Pas dans le détail.
Mais j'imaginais la teneur.
Je savais que j'allais devoir résoudre un truc pas très rigolo.
Et tout s'est enchainé.
Très rapidement.
ALors, j'ai décidé d'y aller.
Par un beau matin doux et ensoleillé,
j’arrive sur le quai de la gare de Dax.
L'appréhension grouille dans mon ventre,
quand je m'installe dans le train.
Ca faisait 15 ans que je n’avais pas pris le train.
Un trajet pour retourner dans ce village.
Un moment que je crains.
Une étape que je ne veux pas affronter.
Mais c’est nécessaire.
La situation est compliquée.
SI bien, que je me suis préparée à toutes les éventualités.
Mais, en même temps,
je sens un espace de grand calme intérieur, et de confiance.
Comme si j’étais guidée.
Et ce fut le cas.
Je n’ai rencontré que des personnes agréables dans mon périple.
Des gens qui me sourient.
Le bon timing, pourtant serré, pour ma correspondance.
Un agent qui me confirme le bon train.
Un contrôleur qui arrive pile au moment où je me demande comment je vais soulever ma valise si haut dans le porte bagage.
Un taxi bavard et drôle.
Un employé qui connecte mon téléphone à la voiture de location.
Tout s’est déroulé sans accroc.
Je n’ai pas vu le temps passer.
Cette situation que j’appréhendais, s’est avéré une succession de rencontres fort agréables, aidantes et bienveillantes. Bien loin d’une réalité altérée.
J’ai toujours gardé le focus sur l’objectif de mon déplacement.
Mais j’avoue que même dans cette situation, mon processus créatif a été activé.
Le naturel revient toujours au galop !
Dans ce périple, j’ai observé beaucoup.
Les gens.
Chacun a son histoire. Son objectif. Son quotidien. Son occupation.
Beaucoup profitent du train pour travailler sur leur ordi.
Beaucoup scrollent sur leur téléphone.
Certains lisent encore un vrai livre !
Ce fut mon cas. J’ai dévoré un livre de Guillaume Musso.
Les paysages.
J’ai revu les belles étendues de verdure.
Les champs et leurs ballots de paille.
Angoulême, sur son éperon rocheux.
Et Paris. Ah Paris, merveilleuse Capitale.
Sous un soleil radieux.
Ses monuments remarquables.
Quel plaisir à redécouvrir.
Après 3 jours, me voilà de retour à la maison.
Besoin de décompresser.
Envie de dessiner.
Des croquis rapides.
Pour illustrer « Que se passe-t-il quand je voyage dans le train ? »
Et vous, avez-vous aussi vécu quelque chose, qui de prime abord était désagréable, mais qui finalement vous a apporté quelque chose de positif dans votre vie ?